Un régal ces régates
C’est le moment d’ouvrir son carnet ou son smartphone et de faire sa liste de courses. Le programme des régates et manifestations 2022 de l’YCPF est en ligne ! Il est riche, diversifié, étonnant aussi. Autant dire qu’il y en a pour tous les goûts.
Bernard vient de publier sur le site du club le calendrier 2022, concocté aux petits oignons par ses soins. On y trouve tout, des régates du club à celles, plus relevées, de l’échelon départemental ou régional, des régates de dériveurs aux courses de quillards ou d’habitables, des compétitions pures (et pas si dures) aux rassemblements plus festifs, en lac, du Der notamment ou en Mer évidemment. On y distingue encore les régates « à domicile » de celles « à l’extérieur ».
Accessible depuis la page d’accueil en cliquant sur l’onglet « Calendrier des régates », le tableau de présentation est comme toujours très clair et facile d’accès, grâce à un code couleur efficace et à quelques abréviations très simples : IND pour interséries dériveurs, INQ pour interséries quillards de sport et enfin Osiris, du nom du système de handicap de la FFV, qui permet de classer des habitables disparates en un seul palmarès.
Première régate « à domicile » le 27 mars
Parmi les rendez-vous à cocher sur ses agendas, nos six régates organisées au club, à commencer par la régate d’ouverture du 27 mars. À retenir aussi l’Open de Montereau ou la balade de l’YCPF au lac du Der en mai, les 24H de Trégastel (en 420), le National Corsaire à Granville ou le championnat d’Europe de F15 à Cowes (GB) en août, les « 10 km de l’YCPF » le 4 septembre ou la F15 Cup en novembre, disputée elle aussi dans nos eaux.
On le comprend, il y en a pour tous, pour tous les goûts et tous les niveaux. Car la régate, si elle ravit les équipages « compétiteurs », est aussi une extraordinaire école, pour ceux qui découvrent la voile ou ceux, plus aguerris, qui cherchent à progresser. Progresser signifie gagner des places bien sûr, mais aussi apprendre à optimiser la marche de son bateau, bref à naviguer mieux.
Alors haut les cœurs et bas les têtes (lors des empannages à la bouée sous le vent). Bas les masques aussi, car on peut espérer que le fichu virus qui nous gâche la vie (c’est un euphémisme) depuis deux ans va bien finir par nous laisser tranquilles.
L’YCPF passe au vert
Évidemment, toutes ces compétitions supposent que nos bateaux retrouvent leur élément. C’est dans cette perspective qu’une vingtaine de d’ycpfistes (comme on dit pacifistes) se sont retrouvés dimanche 6 février sur le parc à bateaux, pas vraiment en pleine lumière (vu la météo c’eut été de toute façon impensable), mais dans les bosquets envahissants, les taillis acérés, les herbes folles et même dans les arbres, oui dans les arbres, pour faire place. Car c’est toujours pareil, pour que les acteurs réussissent leur entrée en Seine, il faut que l’on se soit au préalable sacrément activé côté cour et côté jardin. Dans les coulisses donc, Gwenola, nouvelle cheffe, entre beaucoup d’autres choses, des espaces verts, a coordonné le travail de Corinne, Sophie, Danièle, Bleuenn, Gilles, Elouan, Oliver, Laurent, Bernard, Jean-Marc, Hervé, Jean-Paul, Thierry (l’homme des arbres, qui descendait de temps de temps de la canopée pour changer d’outil), Jacques ou Stéphane. Ils ont coupé, scié, élagué, entassé, remorqué herbes, feuilles, branches, arbres, le tout plus ou moins mort. Derrière la voilerie, Eric et Kim ferraillaient. Pas en duel mais en duo. Ils triaient, évaluaient, sélectionnaient vieux fers à béton, remorques usagées, pneus obsolètes et portaient leur croix. Plutôt une énième croix de grue conçue, comme d’habitude, à une époque où les normes européennes et les habilitations administratives n’existaient pas. Ils la mirent debout et la stockèrent contre un mur. A deux, c’est costaud ! Eric fit ensuite trois voyages à la déchèterie, un full métal puis deux green shots. Pas évident mais ultra efficace. Bernard l’accompagnait dans cette noria de remorques. À leur retour, Hervé offrit le champagne et pour Danièle était venu le temps d’ouvrir le bar à choucroute qu’elle avait préparé. On vous laisse deviner la suite.
BC