DER 2025, 6 bateaux et de beaux souvenirs
Cette année, ce sont 6 bateaux YCPF qui se sont retrouvés sur le DER du 28 avril au 7 mai. Notre club était représenté par jusqu'à 18 adhérents venus de Fontainebleau pour profiter des 48 km² de l'étendue d'eau.
Nous avons recueilli quelques messages à l'issu de ce séjour, ils vous sont restitués ci-dessous tels que rédigés par leurs auteurs.
Des photos du séjour sont disponibles sur l'album partagé via le lien Album Joomeo DER 2025
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POUR UNE PREMIÈRE AU DER
On a eu de l’air
On a levé nos verres
C’est à refaire car,
Promis,
Ce n’est pas la der des Der !!
Merci à tous !!!!
LA RECETTE DU BONHEUR AU DER
Ingrédients :
- 6 petits habitables
- 1 vingtaine de marins
- 1 cadre verdoyant
- 1 club house accueillant
- du soleil (beaucoup)
- du vent (pas tout le temps)
Préparation :
Le lundi 28 avril, les bateaux sont mis à l’eau à l’aide d’un portique imposant eu égard à la taille de nos bateaux (environ 5m50)… ce moment est toujours impressionnant, mais tout se passe très facilement.
Les jours de navigation s’enchainent avec un temps magnifique. Chacun apprécie les grands bords d’une douzaine de kilomètres, ce qui nous change de la Seine. Le midi, les bateaux s’amarrent à une bouée tous ensemble pour partager un pique nique et pour une baignade très agréable. Le soir, les navigateurs se retrouvent autour d’une grande tablée pour un apéro et un repas où les anecdotes fusent.
Après 10 jours de gaieté et d’amitié, chacun quitte cette colo pas comme les autres avec des souvenirs plein la tête et déjà l’envie de revenir sur ce lac magnifique.
Merci à l’YC DER qui nous a reçu, comme à son habitude, avec beaucoup de gentillesse.
UN EXCELLENT SEJOUR A L’YC DER
C’est une sortie maintenant habituelle tous les ans, 8 à 10 jours au LAC DU DER.
Les 6 bateaux, petits habitables, sont prêts pour le départ lundi 28 avril 2025.
L’arrivée en fin de matinée nous permet de mâter, de préparer la navigation et de ranger les remorques.
Les provisions sont dans le frigo, (merci de nous faire de la place, nous sommes un peu les envahisseurs).
Enfin c’est la mise à l’eau, il fait très beau, nous sommes reçus comme des rois.
Apéro, bien entendu, puis repas collectif qui débute par la super soupe de Véronique.
Tout le monde va se coucher, pas trop tard, chacun dans son bateau, mobil-home ou camping-car, demain la « NAVIGATION » commence.
Les 3 premiers jours le soleil est torride, il y a peu de vent, mais tout de même assez pour avancer.
Rendez-vous à la bouée N° 1, tous les bateaux sont réunis pour un pique-nique sur l’eau, et une baignade extraordinaire, vive les vacances en colo.
Le 3ème jour, le vent s’est levé, certains sont restés à terre et la navigation a été sportive.
Tous les jours « navigation »
Un apéritif a été offert par YCDER, « bienvenue aux nouveaux »
C’est un échange très agréable entre nos clubs, qui se suivra peut-être d’une visite de l’YCDER à l’YCPF vers le mois d’octobre.
La semaine a passé très vite, au fur et à mesure, chacun est parti retrouver sa vie quotidienne, avec la tête pleine de souvenirs et l’envie de revenir.
LES ANCIENS EN COLONIE DE VACANCES AU DER
L’YCPF, quelle est donc cette secte ?...
Arrivée avec Isabelle vers 19h30 le 28 avril au soir, nous sommes accueillis au club house par les fidèles et les nouveaux de l’YCPF déjà rentrés au port. Isabelle a déjà planté sa tente devant l’ancien club et tous sont prêts pour l’apéritif quotidien mais Véronique se ratatine sur les marches de la terrasse arrière en voulant prendre un panoramique du coucher de soleil et bing : une méchante foulure.
Après un succulent diner, je me dirige vers Rêve Clair pour m’y installer pour la nuit. Sauf que, emmitouflée dans un pyjama recouvert d’un autre pyjama « dragon » vert pomme avec pieds et capuche, surmonté d’une couverture, je n’ai pu trouver le sommeil que vers 5 heures du matin. Le lendemain, on me dit que cela vient peut-être du gingembre contenu dans mon ti-punch, mouais !
Le matin, c’est Gilles qui veut bien m’accepter sur son voilier avec Hervé et nous « démarrons » vers 11h. Je me laisse bercer par les flots sous un soleil radieux en écoutant poliment tous les détails, entre autres, de moteurs d’avion racontés par Hervé (qui a travaillé pour Safran) à la suite du passage au-dessus de nos têtes de 2 Rafale venus de la base de St Dizier. Passionnant mais un peu compliqué, je décroche.
Alors que la présidente nous avait fixé comme point de chute pour le déjeuner la petite église, nous nous retrouvons - on ne sait comment, - à l’opposé du lac où nous jetons l’ancre pour se ressourcer. Là, Danièle décide la première de nous faire bénéficier d’un gros PLOUF dans les eaux fraîches du lac. J’installe l’échelle pour tenter de la rejoindre et remonte illico après y avoir trempé les pieds, pas assez téméraire, trop froide. Retour sans encombre.
Après une courte pause je dois reprendre la route car je travaille demain. Ce que j’en ai retenu : ne plus partir vers 19h car, allant vers l’ouest, vous avez le soleil pile dans les yeux jusqu’à l’autoroute, soit pendant 1h1/2, surtout si vous êtes petite et que le pare-soleil ne cache rien du tout et que de surcroit, votre pare-brise est constellé de moustiques… souvenirs du lac.
Retour le jeudi. Heureusement que Vincent a été d’accord pour me « transporter » l’après-midi car la route paraît moins longue à deux. Nous arrivons au camping, réservé gentiment par Isabelle, un peu loin du port car hélas, nous ne savions pas qu’il y en avait 3 et le camping se trouvait près du mauvais port mais le bungalow est agréable. Nous déposons tout notre fatras et rejoignons la fine équipe pour la soirée. A 17 ou 18 à table, nous meublons bien la salle du club house, pas seulement par la place qu’on prend mais aussi par notre discrétion (LOL). La joyeuse tablée s’en donne à cœur joie avant de se répartir pour la nuit, les uns dans les bateaux, d’autres dans les campings et d’autres dans des camping-cars où certains ont du mal à récupérer à cause des ronflements de leur voisin(e), eux n’ont pas choisi le bon numéro !
Quoiqu’il en soit, on se retrouve pour le breakfast et on s’organise pour la répartition des « sans bateau ». J’ose m’aventurer sur celui de Jean avec Damiti et Jacques. Après avoir écouté mes blagues douteuses, les garçons se mettent à étudier sérieusement la carte pour y repérer les îles qui sont censées nous aider à trouver la bouée n°1 – la n°7 sur le plan de Jean qui ne fait rien comme tout le monde -. Après avoir contourné quelques îles et s’être vaguement enlisés, le safran ayant touché le fond de trop près, nous sommes enfin sur la bonne trajectoire et nous dépêchons d’avaler notre casse-croûte en voyant sur Whatsapp que le reste de la bande en est déjà au dessert. Prenant un air de conquérants en prévoyant qu’on allait se faire charrier par le reste de la troupe, nous débarquons au point de rendez-vous. Une bonne glace et un verre de cidre nous font oublier nos déboires.
Retour plus calme, toujours sous une chaleur écrasante en guettant les risées pour avancer un peu plus vite. Tranquille ! Départ de Jean et Iti après celui d’Isabelle et Olivier. Apéro, diner saucisses lentilles préparé par Annie et Denis, dodo.
3 ème jour de navigation pour moi. Je fais du « racolage » auprès des voiliers : qui veut bien de moi sur son bateau ? Ce sera Bernard l’heureux gagnant, secondé par Vincent. Ce dernier a pris la barre toute la matinée. Pas facile car aujourd’hui : du vent, des vagues et pas évident de tenir le cap quand on est débutant, « lof !», « abat !» etc. Mais Vincent apprend vite et on se retrouve, tous ensemble pour le pique-nique, amarrés au ponton de l’ancien club. C’est cool ! Jusqu’à ce que, après le déjeuner je demande à Bernard, pour plaisanter, si je peux prendre la barre… et Bernard qui n’a peur de rien me la confie. Gloup, allons-y ! Et en avant matelots ! Après quelques frayeurs, parce que ça remue beaucoup, je m’en sors pas mal. En tout cas personne n’est amoché. Retour sur la terre ferme, on remballe le matériel.
Cette fois j’entends dire que c’est le club du Der qui offre l’apéritif et que pour le diner, ce sera barbecue dans l’ancien club. Ok, sauf que l’orage commence à gronder, ça pleut averse et je me demande comment organiser un barbecue sous ces conditions. Qu’à cela ne tienne, on émigre à l’endroit prévu et re-apéro… suivi de saucisses et ribbs grillés dans la cheminée, orchestrés avec amour par Eric et Florence, accompagnés de salades fraîcheur. A la fin du repas, nous avons droit à une explication détaillée et interminable d’Hervé sur comment protéger de la chaleur, lorsqu’on est absent pour les arroser, des carottes à peine poussées : il faut les planter à l’ombre des radis. Il fallait y penser ! Et après une franche rigolade, plus personne ne sera dans le secret. Il nous a fait aussi une démonstration de sa lampe frontale qu’il fait tourner à volonté en la réglant lumière blanche devant ou lumière rouge derrière suivant le cas, tout un programme !
Dernière journée : on vide le mobile-home avec Vincent de tous nos sacs éparpillés puis rangés dans la voiture. Direction l’YCDer où presque tous viennent en aide à Sophie et François pour installer leur voilier sur la remorque. Départ donc de nos deux acolytes puis de Gilles qui avait eu la surprise de voir qu’une voile du bateau voisin de son camping-car était tombé sur son toit mais apparemment pas trop de dégâts. Je décide de laisser la navigation aux autres, en ayant déjà bien profité et de me reposer. On casse la croûte tous ensemble car il est déjà tard et je promets à Danièle de lui apprendre à jouer au rami dans l’après-midi sauf que… allongée sur un canapé, je m’écroule et quand je me réveille, il n’y a plus personne. J’aperçois au loin Danièle et Jacques au bout de la jetée vers le phare et décide, encore somnolente, de partir explorer les alentours. Là je croise Sophie qui revient d’une belle promenade et je continue le chemin qu’elle m’a conseillé à travers la forêt. Tout au bout je prends quelques photos car le panorama sur le lac est magnifique. A peine revenue je vois Bernard et Vincent qui accostent. Il est 17 h et, comme prévu, nous allons pouvoir prendre le départ afin d’être de retour ce soir pas trop tard à notre domicile (respectif). Pendant le trajet du retour, je prends mon classeur avec mes cours où figurent les schémas de tout le matériel que l’on trouve sur un voilier et j’interroge Vincent « comment se nomme l’œillet que l’on trouve tout en haut de la grand voile ? », « qu’est-ce qu’un palan ? », « où se situe le point d’amure ? » etc. Et il répond – ou pas – et me dit que l’exercice lui a apporté des réponses maintenant qu’il a manœuvré en réel. Contente de l’avoir aidé.
Au final, quelle aventure ce séjour ! Court mais intense.
Le fait d’avoir navigué sur 3 bateaux différents a enrichi mon apprentissage et nos repas partagés m’ont fait connaître un peu plus chaque énergumène du club avec ses particularités, le tout dans une bonne humeur communicative. Une expérience qui ne s’oublie pas, à renouveler indéniablement !
Merci à Vincent, Sophie, Danièle et Fabienne pour leur collaboration à la rédaction de cet article et à Isabelle, Sophie, Iti, Eric, François, Jean, Vincent et Gilles pour les photos consultables sur l'Album Joomeo DER 2025