Rénovation d'un dériveur 470 Morin
Le 470 appelé également 4 7 (quat sept) est un dériveur dessiné par l'architecte Français André Cornu
Le chantier Jean Morin a construit le 1er exemplaire du 470 en 1963.
Ce dériveur double qui est homologué pour 3 est entré dans la série olympique en 1976.
Jean-François Rochecouste nous raconte à travers un reportage photo, la rénovation du 470 Morin de l'YCPF
Nous remercions Jean-François pour ce beau travail
Arrivée du dériveur à la maison courant Novembre 2019
Objectif à atteindre :
- Fabrication et fixation d’une fausse quille en partie avant et arrière du dériveur
- Fabrication et fixation du renfort de tableau arrière
- Rénovation esthétique de la coque (petites réparations si nécessaire)
- Fabrication et fixation d’une embase inox pour le pied de mât
- Fabrication et fixation de listons tout neufs
J’en ai profité pour rajouter 2 éclairages tubes fluo pour pouvoir travailler le soir. L’espace est limite pour faire le tour du bateau mais ça me paraissait gérable.
Nous voilà à Paris pour la fabrication des pièces...
Mise en place du gabarit sur un contrecollé type CTBX (contreplaqué extérieur) souci : j’ai du 15 mm d’épaisseur et j’ai besoin de 30 mm.
Je vais devoir faire les pièces en 2 parties et les coller à la colle PU (polyuréthane) idéale pour les bois soumis aux conditions extérieures.
De retour à la maison pour les derniers ajustements et mise en place des nouvelles pièces
Je n’ai pas de photo du collage de la fausse quille.
Le temps d’application étant très rapide, je me suis concentré sur l’action ! De plus, j’avais très peu de résine polyester pour le réaliser, j’étais un peu en panique !
C’était la première fois et je n’avais aucune idée de la quantité de produit à utiliser, si j’en avais trop préparé ou pas assez.
Ce n’est qu’en arrivant à la fin du collage que j’ai réalisé que la quantité était vraiment juste...
Listons réalisés en plinthes sapin épaisseur 10 mm.
Petite surprise : les listons n’ont pas la même hauteur sur toute la ligne du bord.
Donc, j’ai dû réaliser un gros travail au rabot pour ajuster à la ligne.
Je m’attaque enfin à la rénovation de la coque
Résultat :
1. Scotch brite vert sur ma ponceuse vibrante
2. papier abrasif à l’eau grain 600
3. papier abrasif à l’eau grain 800
4. papier abrasif à l’eau grain 1000
5. polisseuse excentrique avec liquide de polissage
Cependant, la coque est piquée sur pas mal de zones.
Après mon enquête avec les membres expérimentés du club, la conclusion est qu’on ne pourra pas aller plus loin sur cette rénovation.
Mais le résultat est tout de même très sympa par rapport à l’arrivée du bateau.
On passe maintenant à l'étape de fixation des listons...
On arrive au bout des objectifs !
Voici aussi la pièce en U réalisée en inox 2 mm d’épaisseur, sur laquelle j’ai soudé une embase standard. Cela a pour objectif de répartir les forces sur la fausse quille.
Mise en place provisoire, sans la fixer. Il faudra le faire au club avec le mât pour optimiser son positionnement.